Blue-Bot et le petit Cousteau

Un projet en classe de MS à Monéteau (89).

Le compte-rendu du projet sous forme de livre numérique

Le déroulé du projet

Un film de la sélection découverte du dispositif « école et cinéma », Le Petit Cousteau, sous-tend ce projet, inspirant les décors, les personnages, les histoires dans la plupart des séances suivantes.

  1. séance débranchée : premier repérage sur une ligne : en salle de motricité, un élève-robot doit répondre aux instructions, ici déplacement d’un nombre de cases donné.
  2. découverte des blue-bots : comment l’allumer, repérage des boutons et des actions correspondantes
  3. en lien avec la 1ère séance : première programmation de la Blue-bot, en utilisant uniquement la touche de direction « avancer ». Matériel : un dé à 6 faces de couleurs différentes et un tapis à 6 cases illustrées par les couleurs correspondant aux faces du dé. Il s’agissait de prévoir le nombre de cases que devait parcourir le robot et de le programmer pour qu’il atteigne la case objectif.
  4. programmation débranchée : jeu sur quadrillage, indiquer à l’aide de cartes le déplacement d’une poule. D’abord, pas à pas pour identifier la correspondance entre un symbole et un déplacement, puis prévoir la séquence d’instructions complète avant de réaliser le parcours.
  5. Le fonctionnement des blue-bots est le suivant : on entre une série d’instructions (avancer, reculer, tourner d’un quart de tour à gauche, tourner d’un quart de tour à droite), puis on appuie sur la touche « go » pour que le robot réalise la séquence enregistrée.Pour les premières séances, il manque peut-être un mode pas à pas, pour se familiariser avec le fonctionnement des robots. Sur tablettes existe une appli « Blue-bot remote » qui permet de pallier ce manque.  On ne voit que les 4 flèches de direction et à chaque fois que l’on appuie sur une flèche, la blue-bot efffectue l’action correspondante.Par-contre, on ajoute une distance entre l’utilisateur et le robot. Dans un premier temps, il est donc conseillé, pour l’élève qui dirige la blue-bot, de se placer toujours derrière elle, afin d’éliminer des difficultés d’orientation relative.
  6. Programmation d’un déplacement sur un quadrillage de 5 cases sur 5, à l’aide des touches des robots, sans tablette. Ici, une autre difficulté apparaît : il faut mémoriser la séquence entière d’instructions, car il n’y a pas de repère visuel pour les instructions déjà entrées, ou du moins, il ne faut pas se perdre dans la séquence en cours si on fait correspondre, au fur et à mesure, une touche à un déplacement envisagé.
  7. Cette séance pourrait être placée avant la précédente si on veut éviter la difficulté décrite ci-dessus. Ici, la blue-bot est appairée avec une barre de programmation. Sur cette barre, que l’on peut utiliser verticalement ou horizontalement (nous avons choisi cette solution qui respecte le sens de la lecture), on place une série de cartes qui représentent les actions que devra effectuer le robot. Nous avons donc un support visuel qui permet de ne plus se focaliser sur la mémorisation, mais seulement sur la séquence de déplacements.
    Cette solution offre aussi l’avantage de pouvoir remplacer une instruction au milieu de la séquence (souvent un virage dans le mauvais sens), sans recommencer tout l’algorithme.
  8. Invitation à l’école des familles qui ont pu apprécier le travail réalisé, partage avec la classe de CE1/CE2 qui a pu également tester les robots. Des représentants de la mairie ont également été invités et envisagent d’investir dans du matériel numérique pour les écoles.

Conclusion

Les blue-bots constituent un outil agréable et efficace pour aborder les domaines du codage et du repérage sur 2 dimensions.

Le matériel permet une adaptation aux différentes difficultés des élèves et s’inscrit aisément dans un projet pluridisciplinaire.

Un prolongement est envisagé, qui consistera à créer une histoire à l’aide de Scratch junior.

 

 

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